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Open/Close Menu DU 21 AU 23 SEPTEMBRE 2018 AU CHÂTEAU DE FLAUGERGUES À MONTPELLIER




Des élèves 100% libres et responsables, un personnel expérimenté et bienveillant, des apprentissages autonomes et informels intégrés à une organisation autogérée et démocratique et l’on obtient l’école dynamique qui a ouvert ses portes en 2015.

Située rue des artistes dans le 14ème arrondissement de Paris, cette école alternative est une micro-société démocratique où les enfants sont libres de faire leurs propres choix concernant leurs apprentissages et tous les autres domaines de la vie. De fait, elle s’émancipe des programmes scolaires, des emplois du temps traditionnels et des classes par âges.

Son fondateur, Ramïn Farhangi, s’est inspiré du modèle Sudbury, répandu à travers une quarantaine d’écoles à travers le monde.

A l’origine de ce concept, un couple d’enseignants de la prestigieuse université américaine Columbia qui ne voulait pas que leurs enfants soient dans un système scolaire trop intellectualisé. Ne trouvant pas chaussures à leurs pieds, il décidèrent d’ouvrir leur propre école.

Basée sur le postulat que les enfants ne sont ni la propriété de leurs parents ni les élèves d’enseignants mais réellement des personnes à part entière, la Sudbury Valley School a vu le jour dans les années 60 aux États-Unis.

Comme eux, Ramïn Farhangi partage la même vision d’un apprentissage décloisonné où les enfants seraient protégés de toutes formes de stress ou de frustration.

Ainsi il casse les codes; à l’école dynamique, le programme n’est pas établi à l’avance. L’enfant est libre de le façonner selon ses envies et ses préférences tout comme dans les écoles Montessori.

Dans un même temps, certains dessinent ou regardent un dessin animé pendant que d’autres cuisinent ou lisent un livre. Ils peuvent bouger, chanter, rigoler, parler, écrire, en d’autres termes ils peuvent vivre, tout simplement.

Ces écoles alternatives sont parfois une réelle solution pour des enfants en difficultés.

C’est le cas de Tom, 13 ans, qui n’arrivait pas à s’épanouir dans son ancien établissement. Souffrant de dyslexie, il arrive aujourd’hui à accorder moins d’importance à son trouble: “J’avais du mal à m’en sortir, on me mettait la pression et cela ne m’aidait pas. Ici, j’ai trouvé la liberté et le respect qui me manquaient dans les autres écoles”.

Une autre caractéristique de l’école dynamique est son fonctionnement démocratique. Les enfants définissent eux-même le règlement intérieur qui s’applique à tous.

Effectivement, l’école accorde à chaque membre, quel que soit son âge, une part égale du pouvoir dans les décisions concernant le collectif selon un système de démocratie directe; une personne, une voix.

Ainsi a lieu quotidiennement un conseil d’école qui réunit l’ensemble des membres volontaires et prend ses décisions à la majorité des suffrages exprimés.

Si l’une des règles qui a été votée est transgressée alors intervient le conseil de justice. Celui-ci permet de communiquer face à une situation problématique. Il s’opère dans un esprit de coopération en vue de trouver des solutions justes et adaptées.

Ce système permet de responsabiliser les enfants et de leur transmettre les valeurs indispensables au bon déroulement d’une vie en communauté comme le respect de soi et des autres et l’intégrité.

Source: https://reporterre.net/

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