Le grand jour est arrivé! Votre enfant s’apprête à vivre sa première rentrée ou à passer dans la classe supérieure. Pour lui comme pour vous, la pression commence à se faire sentir! Des questions vous taraudent l’esprit: “Va t-il être heureux? S’intégrer facilement? L’enseignant sera t-il compétent et dans une démarche bienveillante? Et moi? Comment vais-je réagir en le voyant partir?” etc
Rassurez-vous, ces angoisses et ce processus de questionnement est on ne peut plus normal. Malgré tout, il est temps de se jeter à l’eau! Une bonne préparation en amont peut atténuer les craintes de votre enfants (et les vôtres également). Il est essentiel de communiquer avec lui à ce sujet. Il doit se sentir en sécurité et savoir qu’il peut en parler.
Mettre des mots sur ce qu’il ressent lui permettra de mieux gérer ses émotions, de se sentir soutenu et d’appréhender plus sereinement la rentrée. La sécurité affective permet à l’enfant de se libérer de cette peur de l’abandon et de franchir les portes de l’école avec le sourire (ou presque!).
Quelques jours avant la rentrée, prenez des temps de pause avec votre enfant. Vous pouvez en profiter pour l’initier à des techniques de relaxation sous la forme d’exercices de respiration. Issus de la sophrologie, ces exercices très faciles à assimiler pourront être reproduit en parfaite autonomie par l’enfant quand bon lui semblera. La respiration abdominale, par exemple, contribue naturellement à la détente et à la relaxation. En effet, se concentrer sur sa respiration permet de lâcher prise et de vivre le moment présent.
La pratique de la sophrologie permet également de savoir quoi faire en cas de difficulté et surtout de trouver les solutions en soi. Même auprès de très jeune enfant, cette technique est efficace. C’est une façon de le sécuriser. Il sait qu’à tout moment il pourra faire appel à cette aide, qui devient un repère.
Le rassurer, toujours et encore semble être la meilleure option surtout lorsqu’il s’agit de sa première rentrée et qu’il n’a pas connu d’expérience à la crèche ou en collectivité: “Dans ce cas, il va devoir apprendre à partager, essuyer les refus d’une discipline différente, à suivre le rythme d’un groupe” explique l’experte Hélène Mathieu qui poursuit: “l’accompagnement et la bonne relation parent-enseignant et parent-enfant lui permettront de se (re)construire une représentation positive de l’univers scolaire”.
Petite astuce: glisser dans ses affaires un objet symbolique, un doudou, un petit goûter préparé avec amour (…) tout ce qui peut être source de réconfort.
Source: http://psychoenfants.fr/
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