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Il a du mal à comprendre ce qu’on lui dit, éprouve des difficultés à construire des phrases ou à prononcer des mots… Et s’il était dysphasique ? Ce trouble du développement du langage toucherait 2 à 3 % des enfants. Quels sont les signes à repérer et comment aider votre enfant ? Explications.

  • Qu’est-ce qu’un trouble “ dys “ ?

Cette abréviation est devenue courante depuis quelques années, mais il serait plus juste de parler de « troubles spécifiques du langage, des praxies, de l’attention et des apprentissages » pour qualifier ces perturbations cognitives, qui ne signifient pas pour autant déficit intellectuel, perceptif ou neurologique. En effet, nous sommes dans ces cas-là face à des cerveaux extraordinaires. Chaque “ dys “ possède ses difficultés spécifiques :

La dyslexie s’applique à la lecture
La dyspraxie aux gestes
La dysgraphie à l’écriture et au dessin
La dysphasie au langage
La dyscalculie à l’apprentissage du calcul
La dysorthographie à l’apprentissage de l’orthographe.

  • Qu’est-ce que la dysphasie ?

La dysphasie est un trouble du développement du langage qui se traduit par une incapacité à communiquer et à transmettre des informations, et par de grandes difficultés à recevoir et à comprendre les informations reçues. On l’attribue souvent à la génétique, car des antécédents familiaux sont parfois retrouvés, même si aucune recherche médicale n’a encore pu le prouver. D’autres spécialistes avancent l’hypothèse d’une défaillance au niveau du système cérébral responsable du langage. En effet, le cerveau humain est biologiquement programmé pour développer le langage. A 6 mois, l’enfant babille, il dit ses premiers mots à 1 an et à 4 ans, le langage est formé. Or, chez les dysphasiques, cette programmation innée est perturbée.

  • Les signes à repérer

Il existe différentes formes de dysphasie qui s’expriment sous des signes divers. Un enfant dysphasique peut éprouver des difficultés à :

comprendre ce qu’on lui dit (il comprend un mot à la place d’un autre par exemple)

prononcer correctement (on comprend mal ce qu’il dit tant ses mots et ses phrases sont indistincts)

construire des phrases (elles sont courtes, mal structurées, en style télégraphique : sans pronoms ni propositions, avec des verbes non conjugués)

diversifier et enrichir son vocabulaire

se situer dans le temps et dans l’espace

Evidemment , toutes ces difficultés sont à mettre en relation avec l’âge. Un enfant qui prononce mal les mots à 3 ans n’est pas forcément dysphasique. Il faut s’inquiéter si :

L’enfant est silencieux la première année de sa vie et s’il n’a pas d’activités d’échanges : mimiques, sourires, regards, gestes…

– A l’âge de 18 mois, il ne dit pas de mots qui ont une signification (papa, maman, boire, donne).

– A 24 mois, il ne dit pas de phrases significatives de 2, 3 ou 4 mots.

– A  3 ans, il a une parole intelligible que seuls les membres de sa famille comprennent , il ne pose pas de questions (« pourquoi ? c’est quoi ça ? »), il semble ne pas comprendre ce qu’on lui dit à moins que la demande ne soit accompagnée de gestes.v

  • Diagnostic et prise en charge

Si vous repérez ces signes chez votre enfant, il est tant de faire un bilan de langage réalisé par un orthophoniste, sur prescription du médecin. Ce bilan dure une heure et demi et est effectué en présence des parents. Il permet ainsi d’évaluer la communication de l’enfant, aussi bien sur le plan de la quantité que de la qualité.

Un enfant présentant des signes de dysphasie peut être pris en charge dès l’âge de 3 ans, sous forme de séances rapprochées ( minimum deux fois par semaine ) chez l’orthophoniste, même si un diagnostic ne peut pas être posé de manière ferme avant 5 ans.

  • Des astuces pour le préparer au langage :

De votre côté, vous pouvez aider votre enfant en adaptant votre communication au quotidien.

Parlez lentement, en articulant.

– Faites des phrases courtes.

– Laissez-lui le temps de répondre, ne parlez pas à sa place.

– Commentez ses actions, imitez-le, mettez-vous à sa hauteur et regardez-le lorsque vous lui parlez.

– Vérifiez que vous avez bien compris ce qu’il a dit en répétant ses propos ou en les reformulant.

– Ne lui parlez pas « bébé », utilisez une prononciation et une structure de phrase normales.

– Ne le forcez jamais à parler, surtout s’il est fatigué ou énervé.

– Ne le ridiculisez jamais pour des difficultés de langage.

– Faites en sorte qu’il soit en contact avec d’autres enfants et d’autres adultes.

Source : http://www.magicmaman.com/

 

Pour aller plus loin, retrouvez pleins de précieuses ressources ici : http://dysphasie.org

 

 

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