Aujourd’hui, on vous présente Chang, partenaire du festival et auteur du blog Parentalité Zen 🙂 Sur son blog, il livre l’essentiel des livres qu’il lit. Et parce qu’on est tous des parents (ou beaux-parents) pressés, il nous donne des conseils simples et des exemples concrets !
Qui je suis ?
Vous avez sans doute déjà entendu (vaguement ou pas) de parentalité positive, de communication non violente ou d’éducation bienveillante. Et bien il y a quelques années, moi non. Alors comment j’en suis arrivé là ? En fait, j’ai grandi dans une famille à l’opposé. Mes parents étaient autoritaires, voire violents. Mais c’était « pour mon bien ». Et je l’ai accepté. Au point qu’en tant qu’adulte, j’étais fier de mon éducation car j’ai aujourd’hui un poste d’ingénieur. Mes parents sont fiers. Donc pourquoi se plaindre ? L’autorité, ça fonctionne, non ? Il y a plus de 4 ans, je rencontre ma femme et depuis, je vois les choses autrement. Moi, l’homme le plus têtu qui change son regard sur l’éducation ! Mais qu’est-ce que ma femme a bien pu me faire ?
Quand j’ai rencontré ma femme, elle avait déjà un enfant de 5 ans. On a vite emménagé ensemble et là je découvrais la vie de famille. Bien sûr, en tant que beau-père, difficile d’imposer ma vision des choses. Les quelques fois où ça coinçait avec Clarence, j’aurais voulu être autoritaire avec lui, « pour son bien », comme ont fait mes parents. Amandine, ma femme, voyait les choses complètement différemment, je ne m’imposais pas. Mais le résultat m’a bluffé !
En fait, elle avait une règle d’or, ne pas frapper, et favoriser la discussion à la place… Mouais, j’étais peu convaincu mais j’étais obligé de constater que ça fonctionnait vraiment ! J’ai pris de jour en jour un peu plus ma place de beau-père. Avec Clarence mon beau-fils, on a développé une super complicité ! En fait j’ai découvert avec Amandine, sans le savoir, la parentalité positive et bienveillante. Mais je ne me suis pas arrêté là.
Un blog pour plus de partage
J’ai commencé à lire un tas de livres sur le sujet, certains qui essayent de changer notre regard sur la parentalité avec des touches d’humour, d’autres où on doit s’accrocher un peu plus. Mais dans chaque livre, il y a au moins une perle. Quand je vois les bienfaits chez nous, je me sens presque obligé de partager tout ça avec les gens autour de moi. On cherche tous l’harmonie chez nous. Donc je partage un maximum d’informations sur le sujet avec les parents qui me suivent. On n’a pas tous le temps de lire, surtout si on a plusieurs enfants, et encore plus s’ils sont en bas âge. Alors pourquoi ne pas prendre de raccourcis ?
Sur le blog, je livre l’essentiel des livres que je lis. Vous découvrez ce qui marche pour moi et qui pourrait du coup marcher chez vous ! Je vais vous donner des exemples.
La parentalité positive, c’est quoi ?
Parce qu’on est tous des parents (ou beaux-parents) pressés, je vais vous donner des conseils simples et des exemples concrets. En gros la parentalité positive et l’éducation bienveillante, ça s’applique en 5 points :
- Une éducation affective : le but premier des parents est de subvenir aux besoins de leurs enfants, aussi bien physiologiques (faim, soif) qu’affectifs (amour, sécurité, affection). comme le dit si bien Isabelle Filliozat « L’amour n’est pas une récompense, l’amour est un carburant »
Exemple : Un enfant qui frappe, c’est énervant. Parfois, c’est surtout pour attirer l’attention. Du coup, on peut avoir envie de crier alors que de passer 5 minutes effectives (sans portable ou autre perturbation) est plus efficace.
- Des structures et des orientations : Comme pour un adulte en randonnée, un enfant a besoin d’indications pour trouver son chemin. Des règles claires et des routines permettent aux enfants d’être rassurés. Ils savent ce qu’ils peuvent faire ou non et ce qu’ils doivent faire.
Exemple : Un enfant ne sait pas enregistrer des consignes trop compliquées. Si vous dites, « Brosse-toi les dents, mets ton pyjama puis tu peux aller au lit », il aura sans doute entendu une seule consigne « Brosse-toi les dents ». N’hésitez pas à lui donner une seule consigne à la fois. Vous pouvez même imprimer des routines qui lui indiquent la marche à suivre en image. Dans les écoles c’est ce qui est fait souvent, si ça marche là-bas, pourquoi pas à la maison ? Vous favorisez son autonomie en même temps 😉
- Une reconnaissance : En les considérant comme des personnes à part entière, non pas juste comme de simples enfants. Ils comprennent bien plus de choses que ce qu’on imagine et surtout ont de vrais émotions et sentiments.
Exemple : Si notre enfant nous parle, on peut l’écouter avec attention, comme on le ferait pour un adulte. Imaginez si vous-même, quand vous vous exprimez, on vous dit « oui oui », sous-entendu, « mais bien sûr, de toute manière c’est moi qui décide, je sais mieux que toi de quoi tu as besoin ». Outch, il y a de quoi être frustré.
- Favoriser l’autonomie : Quel est le but ultime d’un parent ? Vous serez d’accord pour dire que l’objectif est d’accompagner notre enfant dans son développement. Le rêve c’est de le voir devenir un adulte responsable, heureux et indépendant. Et bien tout ça, ça commence dès le plus jeune âge.
Exemple : On veut aider nos enfants au maximum. Mais, si on leur coupe toujours leur viande par exemple, est-ce qu’ils seront capables de le faire seuls un jour ? Je ne dis pas qu’il faut les laisser tout faire. Par contre, laissons-leur le choix. Inutile de présumer qu’ils ont toujours besoin de nous (ça serait un peu égocentrique, non ?)
- Une éducation non violente : Notre génération a grandi pour la plupart dans un système autoritaire où l’adulte fait la loi. Parfois, l’adulte impose même la violence, « pour le bien » de l’enfant. Comme pour moi, le réflexe est de se dire « pour moi ça a fonctionné, je n’en suis pas mort ». Et pourtant, on ne s’en rend pas forcément compte mais ça laisse des séquelles. Et si une éducation où la communication prend le dessus sur la violence fonctionnait ? Oui oui, aujourd’hui on le sait, ça fonctionne. Donc on peut éduquer, sans violence physique, sans humiliations psychologiques non plus.
Exemple : « Tu n’as pas compris ? Mais tu es bête ou quoi ? » n’est pas une phrase. Le rabaissement ou l’humiliation ont tendance à atteindre nos enfants plus qu’on ne le croit. En général, soit l’enfant se soumet, soit il se rebelle. Mais est-ce qu’on a vraiment envie d’apprendre à nos enfants à grandir et à s’épanouir en se soumettant à plus fort ?
Bien sûr, ça ne se résume pas seulement à ça. L’application au quotidien est bien différente de la théorie et c’est ce que j’essaye de partager sur mon blog. L’objectif est de retrouver une harmonie dans la famille, dans nos relations, nos communications. On essaye d’éduquer un enfant épanoui, heureux et adapté au monde moderne. Nous sommes loin d’être parfaits mais on aime partager nos avancées et nos astuces. Et si certains parents peuvent y trouver une ou deux perles pour mieux vivre avec leurs enfants alors on aura atteint notre objectif. Vous savez ce qu’il vous reste à faire ?
Pour aller plus loin, rendez-vous sur www.ParentaliteZen.com pour plus de conseils, d’astuces, de théorie et de pratiques sur la parentalité positive et bienveillante.
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