Suivez-nous:                        
Open/Close Menu DU 21 AU 23 SEPTEMBRE 2018 AU CHÂTEAU DE FLAUGERGUES À MONTPELLIER




 

Il existe différentes méthodes utilisées au sein de ces écoles alternatives qui ont décidé de ne pas suivre le schéma classique d’enseignement.

Malgré leurs spécificités respectives, elles avancent toutes dans la même direction et ont un but commun: le bonheur et l’épanouissement de nos enfants. Elles instaurent un climat plus serein que dans le système traditionnel ce qui permet une baisse de la violence, des incivilités et des dégradations.

Les élèves sont dans des classes coopératives où les enseignants accordent une place de choix aux activités artistiques, culturelles et manuelles. Elles partent du postulat qu’un enfant, au même titre qu’un adulte, apprend mieux en faisant qu’en écoutant. L’idée est réellement de susciter l’envie d’être là, entouré de ses camarades afin d’être dans de bonnes conditions propices à l’apprentissage.

Un des piliers de cet enseignement alternatif est l’abolition des notes.

En y réfléchissant bien, quel peut être l’intérêt ou le bénéfice pour un enfant de se voir attribuer une note sur un travail donné? Quoi de plus dévalorisant et décourageant que de ramener une mauvaise note à la maison le soir? Et pourquoi? Pour suivre un enseignement formaté qui a décidé que pour apprendre il fallait être sous la pression d’un système de notation.

Au sein de ces différentes écoles alternatives, il n’en est pas question!

On retrouve trois grandes pédagogies alternatives dominantes; la méthode Montessori, la méthode Steiner et la méthode Freinet.

Maria Montessori, médecin et pédagogue italienne, explique que chaque enfant est différent et nécessite de ce fait un accompagnement personnalisé. Il a besoin de suivre son rythme d’apprentissage et de développement sans être brusqué par son enseignant. L’adulte est un guide mais ne doit pas faire à la place de l’enfant. Il doit lui laisser le temps de faire les choses afin de le rendre autonome renforçant ainsi sa curiosité et sa persévérance.

La pédagogie Steiner est axée autour de l’ouverture sur le monde. Le philosophe autrichien Steiner souhaite la transmission de deux langues vivantes dès le cours préparatoire et la réalisation de stage dans les secteurs agricole, industriel et social au collège et lycée.

La méthode Freinet quant à elle, met en relation les deux précédentes méthodes en vue de favoriser un « auto-apprentissage ». Pour Freinet, la motivation de l’enfant naît de la construction de projets qui s’adressent au monde extérieur.

Le développement de la confiance en soi est aussi un des fondements de cette pédagogie alternative. On encourage le positif, ce qui a été réussi pour s’en servir comme point de départ et travailler sur les points perfectibles. L’enfant ne doit pas se sentir rabaisser ou en situation de faiblesse.

Ces trois courants alternatifs s’accordent également sur la question des devoirs, jugés source de stress et de conflit à la maison. Les enseignants invitent plutôt les parents à partager des moments simples mais forts avec leurs enfants, par exemple en lisant une histoire, en cuisinant ou encore en faisant des jeux de société.

Dans le même sens, les parents doivent prendre d’avantage part à la vie de leurs enfants à l’école. Il est primordiale qu’ils se sentent encadrés par une communauté éducative qui ne s’arrête pas aux portes de l’établissement scolaire.

Ces écoles alternatives présentent des bénéfices largement reconnus mais ont un prix.

Les écoles Montessori ou Steiner sont des écoles privées dont les frais de soclarité peuvent aller jusqu’à 600 euros par mois et par enfant si l’on se trouve en région parisienne. Ces coûts extrêmement élevés représentent un réel frein et créent un clivage social.

En revanche, les écoles Freinet qui sont des écoles publiques, sont accessibles à tous et sont souvent implantées dans des quartiers populaires.

ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER

    Nom (obligatoire)

    Prénom (obligatoire)

    Email (obligatoire)

    Code postal (obligatoire)

    Write a comment: