1 500 000 vues Facebook, c’est le buzz qu’a engendré le reportage publié par Nice-Matin sur l’école alternative François-Jacob.
Située dans les Alpes-Maritimes dans le village de Mouans-Sartoux cette école a su faire parler d’elle pour de nobles raisons. Riche d’un patrimoine agricole fertile de part ses terres ensoleillées 300 jours par an, l’école alternative a décidé d’en faire sa force.
En effet, un agriculteur s’occupe de faire pousser des fruits et des légumes 100% bio ce qui permet une autonomie de 80%.
Grâce à ces récoltes, des menus différents et de saison sont proposés aux enfant chaque semaine. Ce projet révolutionnaire d’une cantine moderne où les enfants mangent sainement présente d’autres aspects très positifs.
Les enseignants mettent en place une pédagogie active qui vise à rendre l’enfant autonome et à se responsabiliser. Il choisit la quantité de nourriture qu’il souhaite tout en sachant que s’il le désire par la suite, il aura la possibilité de se resservir. En ce sens, l’enfant prend conscience de l’importance des denrées qui se trouvent dans son assiette et de la notion de gaspillage.
A la fin de chaques repas, les déchets sont triés et pesés. Grâce à ce nouveau concept, seulement 5 kgs de déchets sont recensés pour 240 élèves contre 25 avant sa mise en place.
Dans cette démarche de pédagogie active, les animateurs et enseignants prennent le temps d’expliquer pourquoi ils ont instauré ces nouvelles moeurs qui diffèrent des autres écoles plus “classiques” afin qu’ils puissent y trouver un sens. Ils souhaitent instaurer dès le plus jeune âge une conscience collective qui sera un fil conducteur tout au long de leurs développements personnels.
En accompagnement de ce processus, les enfants se voient proposer des ateliers de cuisine apportant un aspect ludique et plus léger.
On constate même que ces modifications alimentaires ont déteint sur les parents: ⅔ d’entre eux déclarent avoir changé leurs habitudes alimentaires.
De surcroît, cette école alternative permet au personnel de la cantine de se sentir valorisé dans son travail car ils n’ont plus affaire avec des plats surgelés ou des boîtes de conserve mais avec des légumes frais qu’ils cuisinent du début à la fin.
Certains sont plus sceptiques quant à la faisabilité de ce beau projet, basé sur une pédagogie active, sur d’autres territoires plus vastes. La réponse apportée aux réfractaires est clair : l’idée est de s’en imprégner, de l’adapter et de le façonner en fonction des moyens mis à notre disposition. Nous devons tous interagir en respectant le bien-être de nos enfants et l’impact que nous avons sur l’environnement.
C’est un bel exemple que nous offre l’école alternative François-Jacob qui sera, espérons le, précurseur d’un concept bientôt largement diffusé.
Source: http://positivr.fr
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