Aujourd’hui nous intégrons de plus en plus une nouvelle dimension des plus essentielles dans nos mœurs qui est la notion de bien-être. Sa mise en pratique nécessite une modification du système éducatif traditionnel actuel trop rigide et commun à tous les enfants.
Dès à présent, on peut se rendre compte d’un dysfonctionnement flagrant: les enfants n’ont pas le même rythme d’apprentissage et évoluent différemment en fonction d’une multitude de facteurs (sensibilité, attrait, personnalité, parcours, etc). Pour son bon développement et son épanouissement à l’école, l’enfant doit être au cœur du projet éducatif.
De plus, les enfants de la génération Z grandissent dans un monde qui n’a rien à voir avec la génération précédente.
De ce fait, il est primordial de s’adapter et de proposer de nouvelles méthodes d’apprentissage.
Différents acteurs ont voulu apporter leur pierre à l’édifice et offrir à leurs élèves une nouvelle façon d’apprendre à l’école:
- L’enseignante hors du commun: Céline Alvarez
S’inspirant de la méthode Montessori, elle a développé sa propre pédagogie alternative basée sur l’expérience, l’autonomie et l’entre-aide.
Durant trois ans, elle a mené son expérience dans une zone d’éducation prioritaire au près de 25 élèves âgés de 3 à 5 ans.
- La méthode Antibi
André Antibi, chercheur en didactique appréhende l’évaluation d’une nouvelle manière: “évaluer sans décourager”.
Il s’agit d’établir un contrat de confiance avec les élèves en leur expliquant au préalable les notions et les compétences qu’ils auront à mobiliser lors du contrôle.
- Collège Clisthène: bien-être, innovation et créativité
A Bordeaux, ce collège propose un programme tout particulier mêlant souplesse des horaires, ateliers et projets interdisciplinaires et groupes de tutorat inter-âges. Son projet éducatif innovant en fait un établissement très prisé.
- La classe inversée
Largement répandue, le principe de cette méthode est simple: inverser l’ordre habituel du processus d’apprentissage. L’élève découvrira les leçons à la maison et effectuera les exercices en classe à l’aide du professeur.
Une école de village qui menaçait de fermer à retrouver un second souffle grâce à une enseignante qui, pour attirer de nouvelles élèves, a mis en place la méthode Montessori au sein de cette école: pari réussi!
- La coopération au cœur de l’école de Trébédan
Dans les côtes d’Armor, un village s’est uni autour d’un beau projet; la rénovation d’une école publique. Mêlant coopération chez les enfants et lien social entre les adultes, ce projet collectif a su fédérer et mettre en avant des valeurs fortes.
- La classe-laboratoire: le programme des savanturiers
Les élèves sont dans la peau de vrais chercheurs qualifiés de “savanturiers”.
Ils mènent des projets scientifiques tout en étant guidés par leurs enseignants.
Chaque classe est accompagnée par un ingénieur ou un expert qui encadre les opérations. Les domaines de recherches sont divers et varient selon les centres d’intérêt des élèves qui deviennent les véritables acteurs de leur formation.
- Intégrer les élèves dans le processus de décision
Les écoles démocratiques en ont fait leur crédo tout comme l’école des Bosquets dans le Val-d’Oise.
Tous les matins, un temps de parole est proposé aux élèves où les prises d’initiatives sont encouragées. Aussi, ils définissent eux-même une partie de l’emploi du temps de la journée.
- L’écriture pour se révéler
Sylvie Cardinot-Romerio, professeure de français à Clichy-sous-bois, aide ses élèves à mettre des mots sur leurs maux. Pour remobiliser des élèves souvent en décrochage scolaire, elle s’emploie à leur donner le goût de l’école et leur apprend à se servir de l’écriture comme d’un véritable exutoire à leurs problèmes.
Source: www.lemonde.fr
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER
Write a comment:
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.
